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   DIMITRY STONE
   ouvre les yeux, ouvre toi à la vie

AGE › Vingt-deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Le 8 mars 1991 à Washington. NATIONALITÉ › Anglo-Américaine, sa mère étant anglaise, il possède les deux nationalités. ÉTAT CIVIL › Célibataire. OCCUPATION › Il ne fait rien, il erre ici et là. GROUPE › Starfish.

⚓ raise the sail.
   

Depuis quand vivez-vous sur St Mary's ?
Cela ne fait quelques jours que tu es là. Arrivé ici par hasard, le regard hagard. Tu savais pas trop ce que c'était cet endroit. Tu avais juste prit le premier billet d'avion, au hasard, juste en fixant une brochure de tourisme. Oué, ça faisait que quelques jours...

Pourquoi vivez-vous sur l'île ?
T'es juste arrivé ici par hasard, fuyant. Passé douloureux, à oublier. Juste pour cette raison tu vis ici. Pour combien de temps, t'en sait rien. Pour l'instant t'aimes bien cet endroit.

Appréciez-vous votre quotidien ici ?
Ça fait pas assez longtemps que t'es là pour savoir ça. Mais, pour l'instant, tu aimes cet endroit. Le marché le matin, les cris des pêcheurs. Le son de la cloche de l'église. Oui, tu aimes ce calme et cette activité à la fois. C'est un endroit sortit d'un autre temps. Un endroit parfait.

Quelle est votre place parmi les habitants ?
Un nouveau, inconnu parmi tant d'autre. Tu es là sans l'être. Un peu invisible. Calme, seul dans ton coin. Tu ne parles pas beaucoup, juste un bonjour ici et là. Un nouveau. Les gens ne te connaissent pas encore. Et, est-ce qu'un jour ce sera le cas ? T'en sais rien.

Quels lieux aimez-vous fréquenter ?
Tu aimes rester des heures au bord de la mer, juste assis-là. Sur la plage. Ton regard se perdant dans les vagues. Vagues à l'âme. Vagues dans le cœur. Oué, la mer, tu l'aimes, silencieuse et bruyante. Endroit qui regorge de mystère. Un jour peut-être que tu t'y noierais.

⚓ shores of lunacy.
Petite musique.
   

Tu te demandes. Comment tout ça a pu arriver. Comment toi, tu as pu te laisser berner ? Comment...femme battue. Pas homme. Et pourtant, tu te demandes. Comment tout ça a pu arriver. Tu te le demandes alors que tu te fixes, là, dans ce miroir. Miroir de l'homme. Reflet d'un corps que tu ne reconnais plus. Un corps brisé. Qui souffre, qui te fait souffrir. Combien d'os t'a-t-il cassé ? Combien d'os t'a-t-il brisé ? Tu te sens faible. T'as envie de pleurer. Pleurer parce que tu ne sais pas comment tout ça a pu arriver. Un homme. T'es un homme et pourtant. Enfermé dans la douleur, enfermé dans ton âme qui hurle. Un homme qui se tait sous les coups. Sous la douleur. Un homme brisé, battu, violé. Un homme amoureux et pourtant... Amoureux ? T'avais plus envie d'aimer. Plus envie de désirer. Qui que ce soit, quoique ce soit. Tu te demandes. Comment tout ça a pu arriver. Tu te le demandes alors que tu fixes ton reflet. Brisé. Tu ne te reconnais pas. Quatre ans d'amour. Quatre ans où t'as fermé les yeux. Prié. Hurlé. Quatre ans où t'avais réussi à te persuader. Qu'il t'aimait. Juste, à sa façon... Quatre ans de trop. Quatre ans de moins. Tu veux les rayer. Les oublier. Pour ne pas pleurer. Pour ne pas souffrir. Tu veux les effacer de ta mémoire. Tu veux juste oublier. Tout ça. Mais, surtout lui... Tu trembles. Tu trembles alors que derrière toi la porte s'ouvre. Tu sais ce que tu vas faire. Tu sais ce qui va se passer. Quatre ans où t'as fermé les yeux...Tu te sens faible. Tellement faible. Mais, t'es un homme non ? Tu fermes les yeux, te mords la lèvre. Avant d'attendre...attendre le premier coup... Tu te sens faible. Tu te sens sale...

Tu hurles. Tu hurles sans réellement comprendre ce qu’il se passe autour de toi. Du sang, de la douleur. Tu hurles alors que tu crois bien t’être enfin libéré. Libéré de sa prison, de son emprise. Homme battu. On n’en parle pas beaucoup. Tu hurles et sanglotes en même temps alors qu’on te retient, qu’on t’enfonces une seringue dans le bras. Pour te calmer. Hystérie, sous le choc. T’entends sans comprendre ce qu’il se passe autour de toi. Tu hurles alors qu’on retire doucement le couteau que tu tiens à la main. En sang. Tu hurles alors que tu t’es enfin libéré de sa prison, de son étreinte trop violente. T’es qu’un gosse. Parce que t’as pas vingt-et-un ans.

T’avais pas compris comment tout cela était arrivé. Ce qu’il s’était passé. Mais, t’avais revu le visage de tes parents, en larmes, en te voyant. Parce que t’étais amoureux, t’avais fui avec lui. Un homme. Trop mur, trop vieux pour un enfant. Même s’il a dix-sept ans. Tu l’avais tué. C’est ce qu’on avait dit durant le procès. Légitime défense. T’avais pas trop comprit ce qu’il s’était passé. Et maintenant, t’étais là, allongé, amorphe dans ce lit trop blanc, dans cette chambre trop blanche. T’avais pas compris, tu comprenais pas.

T’avais fini par fuir. Encore une fois. Fuir cet endroit, fuir ce monde. Parce que tu voyais la douleur et la pitié. Pauvre gosse. Mais, t’en étais plus un, de gosse. T’étais devenu un adulte, non ? Brisé. Et pourtant, souriant. Tu t’étais barré. Sans un mot, sans un regard en arrière. Pour oublier. Pour effacer tous les souvenirs qui venaient te hanter la nuit. Tu t’étais barré loin de cet endroit. Loin pour retrouver le calme. Calme de l’eau, de l’océan. Oué, t’avais fui et t’étais maintenant ici. St Mary’s. Loin de tout. Loin de Lui. Même si on t’avais dit qu’il était mort. T’arrivais pas. A oublier. A te sentir en sécurité. T’avais peur, t’avais mal. Encore. Corps trop blessé, trop meurtrit. Meurtrit de l’extérieur, de l’intérieur. Mal dans le corps, mal dans l’âme. Tu savais pas comment faire. Pour ne plus te sentir honteux, sale. Honteux d’avoir fermé les yeux, de t’être laissé faire comme ça. T’étais qu’un adolescent. Il parait que c’est la réponse à tout. Mais non non ! Parce que t’était un mec ! Un homme ! Et…t’aurais dû pouvoir te défendre. L’amour…T’avais plus jamais envie d’aimer. Parce que si ça faisait toujours aussi mal…

Larme. Unique sur cette plage silencieuse. T'avais tout enfouit. Tout enfermé. Les nuits cauchemardesques pour toi seul. Larme, unique sur cette plage apaisante. Tu essayais de tourner la page. Pour oublier. Pour avancer. Mais, t'avais pas vraiment la bonne technique. Brisé. Tu l'étais bien trop pour juste oublier. Oublier cet homme que t'avais aimé, à en mourir...

   ⚓ the great escape.
   PSEUDO/PRÉNOM › Ahaha ! Elsa, mais ça, vous le savez déjà !
   PRÉSENTATION PERSONNELLE › Toujours pareil :p
   AVATAR › Dima Dionesov (serait-il possible de me la réserver s'il te plait ? ^^)
   MOT DE LA FIN › Et oui...j'ai craqué... Je suis passé du côté obscur de la force.